Former les participants à l’anthropologie génétique. Il s’agira tout à la fois d’étudier la variabilité génétique de la population à l’individu.
Au niveau populationnel, l’approche portera sur des marqueurs (ADN mitochondrial, chromosome Y et autosomes) permettant de reconstruire l’histoire et l’évolution de l’homme moderne. Nous nous intéresserons aussi à la distribution géographique de certains marqueurs d’intérêt (groupes sanguins du globule rouge, HLA) en transfusion sanguine et en transplantation avec deux objectifs :
– d’évaluer l’écart de diversité entre donneurs (sang, moelle) et receveurs potentiels afin d’entreprendre des actions de sensibilisation au don en vue de donner les mêmes chances de trouver « l’identique » (le compatible) dans un souci d’égalité d’accès aux soins ;
– de comprendre les forces évolutives (sélection, migration, dérive) qui ont contribué à cette répartition préférentielle.

Au niveau individuel, la diversité humaine sera abordée par une approche géno-phénotypique dans un contexte plus médico-légal, tant sur le vivant que sur le défunt et ce i) dans un contexte de migrations internationales et ii) d’attentats.